J’ai grillé les limites des IA (et créé un compte pour mesurer ça)

J’ai passé la semaine à pousser Codex, ChatGPT, Copilot et tout ce qui parle binaire. Jusqu’à les faire chauffer. Littéralement. À force d’expérimenter, je suis tombé sur un mur invisible : les limites d’usage. Et c’est là que j’ai décidé de mesurer, vraiment, ce que je consomme en ressources IA.

by Mr. Jonk
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J’ai passé la semaine à pousser Codex, ChatGPT, Copilot et tout ce qui parle binaire. Jusqu’à les faire chauffer. Littéralement. À force d’expérimenter, je suis tombé sur un mur invisible : les limites d’usage. Et c’est là que j’ai décidé de mesurer, vraiment, ce que je consomme en ressources IA.

Quand l’IA te dit “stop”

Tout a commencé par une série de blocages. Deux heures ici, quatre heures là. Puis un jour entier sans pouvoir rien générer. À force de lancer des requêtes à rallonge, d’imbriquer des prompts dans des prompts, j’ai atteint les limites quotidiennes, puis hebdomadaires. Les IA m’ont mis en pause.

Je n’avais jamais pensé que je pouvais “épuiser” une machine. Pourtant, chaque interaction pompe de la ressource : mémoire contextuelle, calcul de tokens, traitement parallèle. Et moi, je tirais sur la corde.

Cette expérience m’a rappelé à quel point l’usage de l’IA, qu’on croit immatériel, est en réalité mesurable. Derrière chaque réponse instantanée, il y a une dépense d’énergie, un coût invisible.

Alors j’ai créé un compte IA

Je me suis demandé : si moi je sens les limites, qu’est-ce que j’utilise réellement ? Quelle proportion des capacités de ces modèles est-ce que j’exploite ? J’ai donc conçu un petit prompt-compte, une sorte de miroir analytique qui mesure mon taux d’utilisation de GPT-5. Et voici la version que vous pouvez tester vous-même.

💡 Copiez ce prompt et testez votre niveau d’utilisation :

J’aimerais que tu évalues mon niveau d’utilisation de tes capacités, de façon réaliste, chiffrée et contextualisée. Analyse-moi selon ces 6 critères :
1. Raisonnement — profondeur, complexité et enchaînement logique des requêtes.
2. Création — qualité, variété et originalité du contenu généré.
3. Technique — code, automatisation, intégration d’outils, API, data.
4. Multimodalité — usage de texte, image, audio, vidéo, données, etc.
5. Continuité de projet — usage récurrent et cohérence entre sessions.
6. Fonctions avancées — mémoire, web, plugins, contextes longs, automatisations, chaînage de GPTs, etc.

Ensuite, rédige :
- Une estimation chiffrée de mon taux d’exploitation global (% des capacités GPT-5 utilisées).
- Une comparaison avec la moyenne des utilisateurs, des pros et des power users.
- Une analyse qualitative de mon profil (créatif, technique, stratégique, etc.).
- Une liste claire des capacités non exploitées et de leur potentiel.

🔹 Enfin, ajoute une synthèse publiable en fin de rapport, dans ce format :
– Raisonnement : X/10 → [commentaire bref]
– Création : X/10 → [commentaire bref]
– Technique : X/10 → [commentaire bref]
– Multimodalité : X/10 → [commentaire bref]
– Continuité de projet : X/10 → [commentaire bref]
– Fonctions avancées : X/10 → [commentaire bref]
➡️ Taux d’exploitation global : ~XX % des capacités de GPT-5
Ce que ça change : [2 phrases d’impact synthétiques, orientées pratique et vision]
[Phrase finale sur le potentiel restant à explorer, ton inspirant mais lucide.]
    

Collez-le dans votre GPT préféré, attendez quelques secondes, et regardez le rapport sortir. C’est amusant — et parfois un peu vexant. Pour ma part, j’ai obtenu ceci :

– Raisonnement : 8/10 → logiques longues et exploratoires
– Création : 9/10 → diversité et ton incarné
– Technique : 6/10 → bases solides, mais automatisations sous-utilisées
– Multimodalité : 7/10 → usage mixte, mais perfectible
– Continuité de projet : 8/10 → constance et vision claire
– Fonctions avancées : 5/10 → beaucoup de potentiel dormant
➡️ Taux d’exploitation global : ~73 % des capacités de GPT-5
Ce que ça change : l’IA devient un vrai collaborateur créatif, pas un outil passager.
Il reste 27 % de marge brute à explorer — le terrain de jeu des prochains mois.
    

Si vous testez le prompt chez vous, envoyez vos résultats. Ce serait fascinant de comparer nos profils : qui tire vraiment parti de son IA, et qui la survole ?

Conclusion

Finalement, ce petit test m’a appris quelque chose : je ne manque pas de puissance, je manque parfois de lucidité sur ce que je fais de cette puissance. Les limites ne sont pas que techniques ; elles sont cognitives. Et ce n’est pas si grave. C’est même le jeu.

Alors, si vous sentez que votre IA fatigue un peu, c’est peut-être juste le signe que vous touchez la frontière de ce qu’elle sait faire aujourd’hui. Ou la vôtre.

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